Momie d'un bovin
Cette momie bovine représente l'animal assis. La tête est naturaliste mais le corps est de forme trapézoïdale. Le corps est enveloppé de dix types de tissus différents. La tête et la partie avant du corps sont recouvertes d'un tissu marron foncé et le reste du corps d'un tissu non teint, les tissus sont également utilisés pour donner sa forme à l'animal. Les cornes sont séparées, les oreilles et le museau ont des détails appliqués ou peints. Un triangle inversé est représenté sur le front, rappelant le taureau Apis. On note la présence d'un motif carré concentrique mal conservé sur le devant du corps. À l'intérieur se trouve un animal, âgé de 8 à 11 mois, le crâne soutenu par du lin, les os du corps empilés et enveloppés ensemble, l'animal étant recouvert d'un filet de papyrus.
Datée de la Basse Epoque, vers 410 - 360 av. J.-C., ses dimensions sont : 43 cm x 54,5 cm x 85 cm.
Entrée au Museo Egizio en 1824, par l'acquisition de la Collection Bernardino Drovetti, elle est enregistrée sous le n° d'inventaire : Cat. 2344.
SOURCES : Notice et informations Museo Egizio Turin
Le petit + d'Ea - Egyptophile :
Dans le catalogue "Museo Egizio" (Fondazione Museo delle Antichità Egizie di Torino, Franco Cosimo Panini Editore, 2016) Simon Connor et Federica Facchetti apportent ces précieuses informations : "A partir de la fin du Nouvel Empire, la pratique du culte des animaux évolue vers une forme de dévotion personnelle et connaît de ce fait une forte expansion. La momification des animaux est un long procédé, pratiqué avec de produits de valeur, baumes et bandelettes de lin. Les animaux de grande taille sont parfois embaumés et leurs viscères déposés dans des vases canopes, comme pour les êtres humains ; des amulettes ont en outre été retrouvées entre les bandes de certaines momies. Le processus de momification n'est pas toujours le même : sa qualité dépend des possibilités économiques de l'offrant. Dans certains cas, seule une partie de l'animal est embaumée ; des éléments végétaux sont alors ajoutés pour conférer à la momie la forme de l'animal. Certains animaux, comme le bélier ou le taureau sont momifiés après leur mort naturelle. Chats, chiens et poissons, élevés parfois dans les temples eux-mêmes, sont tués intentionnellement pour être embaumés, comme le montrent certaines traces d'étranglement ou de fracture des vertèbres cervicales mais aussi la grande concentration d'animaux jeunes voire même extrêmement jeunes dans les nécropoles d'animaux sacrés.
https://collezioni.museoegizio.it/it-IT/material/Cat_2344/?description=&inventoryNumber=&title=&cgt=&yearFrom=&yearTo=&materials=&provenance=&acquisition=&epoch=&dynasty=&pharaoh=&searchLng=it-IT&searchPage=134
Statuette de la divinité funéraire
Ptah-Sokar-Osiris
Ptah-Sokar-Osiris est né de la fusion de trois dieux : Ptah le créateur, Osiris dieu de l'au-delà, et Sokar, patron de la nécropole Memphite (Saqqara). Le culte de Ptah-Sokar-Osiris se répand dans toute l'Égypte. À l'époque tardive, nous trouvons souvent des statuettes en bois de cette divinité dans le mobilier funéraire, représenté avec le corps momiforme de Ptah et Osiris, la couronne atef à plumes d'Osiris et le faucon, image de Sokar. Les socles creux contiennent souvent du papyrus avec des extraits du Livre des Morts.
Cette statuette en bois peint, d'époque tardive, de la XXV - XXVI dynastie, vers 722 - 525 av. J.-C., est haute de 45 cm.
Elle faisait partie de l'ancien Fonds du Musée (avant 1882) et est enregistrée dans les collections sous le numéro d'inventaire Cat. 2462.
SOURCES : Notice et informations Museo Egizio Turin
Le petit + d'Ea - Egyptophile :
Le "syncrétisme" est notamment le fait que des dieux ou divinités pouvaient être liés pour composer une nouvelle "entité" divine.
Dans "La religion égyptienne" (1949), Jacques Vandier, l'explique ainsi : "Le syncrétisme qui est, d'une façon générale, la fusion de plusieurs systèmes philosophiques ou religieux, exprime, dans le cas particulier de l'Égypte, la tendance, si nettement attestée dans ce pays, à identifier un dieu à un autre dieu de façon à faire de cette dualité divine un être unique dans lequel se retrouvent les caractères, primitivement indépendants, de ses deux éléments formateurs."
https://collezioni.museoegizio.it/it-IT/material/Cat_2462/?description=saqqara&inventoryNumber=&title=&cgt=&yearFrom=&yearTo=&materials=&provenance=&acquisition=&epoch=&dynasty=&pharaoh=
Vase canope à couvercle à tête humaine
au nom d'Amenemheb
Les vases canopes étaient utilisés pour conserver les quatre organes internes (poumons, foie, estomac et intestins) retirés lors de l'embaumement. Un ensemble était composé de quatre vases canopes, attribués aux quatre fils du dieu Horus : Hapi, Amset, Douamoutef et Qebehsenouf. L'inscription hiéroglyphique rapporte le nom du défunt à la fin d'une formule protectrice : Amenemhab.
Réalisé en argile - terre cuite, il est haut de 32 cm et large de 13 cm.
Daté du Nouvel Empire, de la XIXe dynastie, vers 1292 - 1191 av. J.-C., il provient de Deir el-Medineh.
Il faisait partie de l'ancien Fonds du Musée égyptien de Turin (1824 - 1882) et est enregistré dans les collections sous le numéro d'inventaire Cat. 3471/02.
SOURCES : Notice et informations Museo Egizio Turin
Le petit + d'Ea - Egyptophile :
Dans les rituels de momification, les vases canopes étaient destinés à recevoir les viscères du défunt : "Chaque organe était identifié à un dieu : le foie à Amset, les poumons à Hapi, l'estomac à Douamoutef et les intestins à Qebehsenouf, ces attributions étant parfois interverties. Ces quatre divinités étaient elles-mêmes placées sous la protection de quatre déesses : Amset avec Isis, Hapi avec Nephtys, Douamoutef avec Neith, et Qebehsenouf avec Selkit. Pendant une longue période, les couvercles des vases furent différents : Amset étant représenté par une tête humaine, Douamoutef par une tête de chacal, Hapi par une tête de babouin, et Qebeshsenouf par une tête de faucon" indiquent Mohamed Saleh et Hourig Sourouzian dans leur "Catalogue officiel du Musée Égyptien du Caire". A la fin de la XVIIIe dynastie, et notamment pour les membres de la famille royale, leur apparence se modifia : les bouchons devinrent "identiques" reproduisant l'image du visage du défunt…
https://collezioni.museoegizio.it/it-IT/material/Cat_3471_02/?description=&inventoryNumber=&title=&cgt=&yearFrom=&yearTo=&materials=&provenance=&acquisition=&epoch=&dynasty=&pharaoh=&searchLng=it-IT&searchPage=171
Amphore à quatre anses décorée de
motifs floraux provenant de la tombe de Kha
Parmi les objets trouvés dans la tombe de Kha figurent quelques amphores décorées de pétales et de fleurs peintes sur le col. Il s'agit généralement de vases ventrus, munis d'une ou deux anses et d'un long col élégamment coloré, utilisés pour contenir généralement du vin, boisson raffinée réservée presque exclusivement aux familles aisées.
La tombe de Kha - TT 8 à Deir el-Medineh -, a été découverte lors de fouilles menées par Ernesto Schiaparelli en 1906.
Les dimensions de cette amphore en argile - terre cuite sont : 50 cm x 90 cm.
Elle est datée du Nouvel Empire, de la XVIIIe dynastie, des règnes d'Amenhotep II - Thoutmosis IV - Amenhotep III, vers 1425 - 1353 av. J.-C..
Elle est enregistrée dans les collections sous le numéro d'inventaire Suppl. 8224.
SOURCES : Notice et informations Museo Egizio Turin
Le petit + d'Ea - Egyptophile :
C'est le 15 février 1906, après un mois du travail intensif de 250 ouvriers, que la Mission archéologique du Musée de Turin - dirigée par Ernesto Schiaparelli et Francesco Ballerini - découvre : "dans le cirque nord de la nécropole de Deir el-Médineh, la tombe inviolée de Kha". Si la chapelle funéraire de briques crues de Kha était déjà connue, ce fut une grande surprise que la tombe soit retrouvée "dans les falaises isolées qui entourent le village et non à proximité immédiate de la chapelle, comme c'était le cas habituellement".
Elle s'avéra receler d'incroyables richesses et constitue, très certainement, l'une des plus belles découvertes égyptologiques de ce tout début du XXe siècle !
Ce sont plus de 500 objets qui en seront extraits : mobilier, statues, aliments, vaisselle, linge de maison, instruments et outils de travail de Kha, perruque coffrets de toilette, boîte à ouvrage de Merit, … ainsi que les momies et cercueils du couple…
https://collezioni.museoegizio.it/it-IT/material/S_8224/?description=&inventoryNumber=&title=&cgt=&yearFrom=&yearTo=&materials=&provenance=&acquisition=&epoch=&dynasty=&pharaoh=&searchLng=it-IT&searchPage=401
Statuette d'un ichneumon,
animal lié aux dieux Atoum et Horus
L'ichneumon se tient debout sur ses pattes arrière, sur un naos, les membres antérieurs levés dans une attitude d'adoration. Sur sa tête, il porte un uraeus. La queue du cobra se replie et continue sur la tête de l'ichneumon. Les oreilles sont rondes et bien formées, avec du duvet rendu par de fines incisions parallèles. Les arcades sourcilières sont indiquées ; les yeux latéraux en amande sont creusés par une incrustation, aujourd'hui disparue. La tête est fine et allongée, avec une crinière en dessous décorée d'incisions radiales. Le corps est traversé par des encoches qui suggèrent les détails de la fourrure. Les pattes postérieures sont pliées. La queue longe le côté droit du corps, également décoré d'encoches. La figure est positionnée sur un naos égyptien, pourvu d'un cadre à gorge dont le côté arrière est irrégulier. Le naos s'élargit vers la base et présente sur la face avant une inscription gravée dans une zone rectangulaire délimitée par de fines lignes ; l'inscription continue brièvement sur le côté droit. La figurine est montée sur un socle en bois moderne. L'objet est réalisé en bronze, selon la technique de la cire perdue pour la coulée creuse.
Il est daté de la Basse Époque, vers 722 - 332 av. J.-C. et sa provenance ancienne est inconnue. Entré au Musée égyptien de Turin en 1824 par l'acquisition de la Collection Bernardino Drovetti, il est enregistré dans les collections sous le numéro d'inventaire Cat. 932.
SOURCES : Notice et informations Museo Egizio Turin
Le petit + d'Ea - Egyptophile :
Ce rongeur, qui ressemble à une mangouste ou à une musaraigne, était un grand destructeur de serpents et cela a tout naturellement poussé les Égyptiens à y voir une manifestation du dieu solaire triomphant de son éternel ennemi. Il bénéficiait d'un culte dans de nombreuses cités, comme Héliopolis, Létopolis, Bouto, Saïs, Athribis, Busbastis, …
Dans "L'Egypte ancienne et ses dieux" (Fayard, 2007), Jean-Pierre Corteggiani précise que : "Dans ses occurrences héliopolitaines, l'ichneumon est désigné par le mot âdj qui, signifiant 'massacreur, destructeur', décrit parfaitement l'animal prédateur des reptiles mais celui-ci est connu aussi sous un autre nom, vraisemblablement d'origine sémitique qui a connu une fortune différente ; si le terme 'khateroul khatery', qui est attesté dès le Moyen Empire, est en effet une seconde désignation de l'ichneumon, il est surtout le nom sous lequel celui-ci a été vénéré comme une entité divine, en particulier à Létopolis, où avec la musaraigne, elle-même adorée sous le nom d'Âmâmou, il était l'un des deux animaux sacrés de Khentry-irty, la forme locale d'Haroéris dont ils représentaient respectivement les aspects voyant et non voyant que prenait cet Horus céleste en fonction de phases de la lune qui était son œil gauche"
https://collezioni.museoegizio.it/it-IT/material/Cat_932/?description=&inventoryNumber=&title=&cgt=&yearFrom=&yearTo=&materials=&provenance=&acquisition=&epoch=&dynasty=&pharaoh=&searchLng=it-IT&searchPage=66
Statuette d'Isis allaitant Harpocrate
Cette représentation d'Isis assise allaitant Harpocrate est identifiée comme étant la soit- disant "Isis lactans". La déesse porte une couronne hathorique composée d'un disque solaire entouré de cornes de vache qui repose sur un modius stylisé formé d'uraei. La déesse porte une perruque tripartite décorée de lignes verticales incisées et d'une tête de vautour stylisée. Sa robe moulante descend jusqu'aux chevilles et elle porte des bracelets aux bras, aux poignets et aux chevilles. Elle porte sa main droite à son sein gauche, plus petit que le droit, tandis qu'avec sa main gauche elle soutient la tête d'Harpocrate. Ses pieds reposent sur une base quadrangulaire creuse. Un tenon de section carrée dépasse sous la base. Harpocrate est assis sur les genoux d'Isis. Le dieu est représenté nu, portant une calotte ornée d'un uraeus et la tresse de l'enfance à droite, décorée et terminée par une boucle sur l'épaule droite. Harpocrate tient ses bras le long de son corps, paumes tournées vers le bas. Les pieds sont joints mais séparés par une rainure. Le pied gauche est manquant. L'objet - dont les dimensions sont : 4 cm x 14 cm x 5,7 cm - est réalisé en bronze, selon la technique de la cire perdue pour un moulage intégral.
Il est daté de la Basse Époque, vers 722 - 332 av. J.-C.. Sa provenance ancienne est inconnue. Il faisait partie de l'ancien Fonds du Musée égyptien de Turin (1824 - 1882) et est enregistré dans les collections sous le numéro d'inventaire Cat. 147.
SOURCES : Notice et informations Museo Egizio Turin
Le petit + d'Ea - Egyptophile :
Ces figures d'Isis allaitante - snuckling ou nursing Isis - ou encore Isis lactans - font leur apparition à la Troisième Période intermédiaire. C'est en effet à cette époque "qu'Isis endosse ce rôle de mère archétypale dans ce type iconographique et, dans le courant du Ier millénaire, celui-ci est décliné en d'innombrables statuettes" précise Laurent Coulon dans "Le crépuscule des pharaons" (Fonds Mercator, 2012, p. 239). Il ajoute en outre que ce type de statuette "pouvait être consacrée dans un contexte cultuel mais s'apparente aussi aux amulettes aux vertus prophylactiques qui accompagnaient les différentes étapes de la vie des Égyptiens, depuis la naissance jusqu'au trépas et au voyage dans l'au-delà… "
https://collezioni.museoegizio.it/it-IT/material/Cat_147/?description=&inventoryNumber=&title=&cgt=&yearFrom=&yearTo=&materials=&provenance=&acquisition=&epoch=&dynasty=&pharaoh=&searchLng=it-IT&searchPage=11
L'homme présente un naos surmonté d'une tête de bélier, animal sacré d'Amon, dieu principal de Thèbes et du Nouvel Empire. Il porte le "double collier d'or de la récompense", une décoration accordée par le roi aux personnes particulièrement méritantes.
Ses traits, avec des yeux allongés en amande et des sourcils particulièrement arqués, suggèrent une datation sous le règne d'Amenhotep III (Nouvel Empire - XVIIIe dynastie, vers 1390 - 1353 av. J.-C.).
La stéatite est une pierre tendre, facile à travailler, qui durcit et devient noire lorsqu'elle est cuite dans un four fermé. Les dimensions de la statuette sont : 6,5 cm x 21,5 cm x 9,7 cm.
Sa provenance ancienne est inconnue. Entrée au Musée égyptien de Turin en 1824 par l'acquisition de la Collection Bernardino Drovetti, elle est enregistrée dans les collections sous le numéro d'inventaire Cat. 3035.
SOURCES : Notice et informations Museo Egizio Turin
Le petit + d'Ea - Egyptophile :
En 1824, arrivent à Turin, dans le beau palais conçu au XVIIe siècle par Guarino Guarini, l'Académie des Sciences, les premières pièces de la Collection Drovetti. Après de longues négociations, Sa Majesté, le roi de Sardaigne vient en effet d'acquérir, pour 400 000 lires piémontaises la "Drovettiana" qui était en vente depuis 1816.
Rassemblée par le Consul de France en Egypte (d'origine italienne et ancien de la campagne d'Egypte), elle est forte de : "5268 pièces : 100 statues, 170 papyrus, ainsi que des stèles, des sarcophages, des momies, des bronzes, des amulettes et des objets d'usage quotidien..." précise Eleni Vassilika sur "Trésors d'Art du Museo Egizio".
Le 15 février 1824, Jean-François Champollion avait adressé un courrier au chevalier Lodovico Costa, secrétaire d'État sarde, lui proposant d'en faire le catalogue "descriptif et raisonné : "Je rédigerai votre catalogue de manière satisfaisante, j'ose l'espérer. Son impression ne serait pas une dépense pour votre gouvernement, puisque ce catalogue serait recherché partout : je ne demanderais pour cela qu'une indemnité de mes frais de voyage et de séjour..." Le 8 juin 1824, il arrivera à Turin et y découvrira des merveilles…
https://collezioni.museoegizio.it/it-IT/search/?action=s&description=&title=&inventoryNumber=&cgt=&provenance=&acquisition=
Sandales "tongs" provenant
de la tombe de Nefertari
Ces sandales, dont les dimensions sont de 10 cm x 29 cm x 9,5 cm, sont réalisées en fibre végétale.
Elles sont datées du Nouvel Empire, de la XIXe dynastie, du règne de Ramsès II (vers 1279 - 1213 av. J.-C.)
Elles proviennent de la Vallée des Reines, de la tombe de Néfertari - QV66 - découverte lors de fouilles menées par Ernesto Schiaparelli en 1904.
Elles sont enregistrées dans les collections du Musée de Turin sous le numéro d'inventaire Suppl. 5160/01
SOURCES : Notice et informations Museo Egizio Turin
Le petit + d'Ea - Egyptophile :
C'est à la Mission archéologique du musée de Turin que l'on doit, le 10 février 1904, la découverte de la tombe de Nefertari, Grande Epouse royale de Ramsès II. Signe d'un pillage, la porte qui devait protéger la somptueuse demeure d'éternité de "La plus belle de toutes", avait été ouverte dès l'antiquité… "Des déblais avaient glissé, pénétré dans la première salle et ce remplissage atteignait presque le plafond" rapporte Ernesto Schiaparelli. Le sol de la tombe est entièrement recouvert de boue solidifiée… Du fabuleux et royal trésor qu'elle avait dû abriter, il ne restait que "de rares objets, au milieu de linceuls déchirés, tout montrait à quel point le viol et le saccage avaient été systématiques". Les pilleurs n'ont laissé que "des scarabées, des fragments du couvercle du sarcophage en granit, et des fragments d'un couvercle de cercueil en bois doré. Une trentaine de "chaouabtis", de nombreux tessons de poterie… Une des niches ménagées pour les briques magiques dans la chambre funéraire contenait le pilier-djed en bois cloisonné avec incrustation de pâte de verre qui avait, un jour, décoré la brique. Il est inscrit au nom de la reine Nefertari… Enfin pour finir, humble mais émouvant objet délaissé par les pillards, une paire de sandales en corde…"
https://collezioni.museoegizio.it/it-IT/material/S_5160_01/?description=&inventoryNumber=Suppl.+5160%2F01&title=&cgt=&yearFrom=&yearTo=&materials=&provenance=&acquisition=&epoch=&dynasty=&pharaoh=&searchLng=it-IT&searchPage=1
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