samedi 6 juillet 2024

"L'Égypte au cœur des musées : une minute pour une œuvre d'art" 2024 - British Museum



Statue en calcaire de Ramsès II


Statue de Ramsès II - calcaire - XIXe dynastie (vers 1380 av. J.-C.)
découverte dans la plaine d'Abydos - British Museum - EA 96 (par acquisition en 1835 - n° 839 de la Collection Salt)
photo du musée © The Trustees of the British Museum


Cette statue en pierre calcaire de Ramsès II, le représente portant le némès et agenouillé devant une table d'offrandes, soutenue par un vase-hes. Le vase-hes est inscrit des cartouches contenant les noms et titres du roi ; ses prenomen et nomen sont également inscrits sur les épaules et le pilier dorsal du personnage ; la partie inférieure a été restaurée.

Elle est haute de 171 cm, large de 71,5 cm, profonde de 98 cm et son poids est de 700 kg.

Datée de la XIXe dynastie, vers 1380 av. J.-C., elle a été découverte dans la plaine d'Abydos.

Elle a été acquise par le British Museum, lors de la vente Salt de 1835 (lot n° 839). Elle est entrée dans les collections sous le numéro EA 96.

SOURCES : Notice et informations du British Museum

 

Le petit + d'Ea - Egyptophile : 

Henry Salt (Lichfield, 14-7-1780 - Alexandrie, 30-10-1827) prit ses fonctions de consul britannique en Egypte en 1815-1816. Amateur d'art, grand collectionneur, il a ainsi rassemblé, en une dizaine d'années, un nombre important d'antiquités proposées à la vente en trois grandes collections. La "première collection Salt" a été envoyée, en 1818, au British Museum. La seconde (4014 pièces), constituée entre 1819 et 1824, a été acquise par la France en février 1826. La troisième a été proposée chez Sotheby's à Londres, du 29 juin au 8 juillet 1835, en 1270 lots. Le British Museum s'est alors porté acquéreur de la majorité d'entre eux.

Dans "A brief account of the researches and discoveries in Upper Egypt to which is added a detailed catalogue of Mr. Salt's collection of Egyptian antiquities", Giovanni D'Athanasi décrit ainsi le lot 839 : "Buste d'une statue colossale de Ramsès le Grand en pierre dure calcaire, beau travail, bien conservé, 100 £. La statue royale d'où ce buste a été tiré a été découverte dans une plaine ouverte à Abydos ; et son bel état de conservation est assez extraordinaire, car on nous a dit que la partie inférieure était complètement détériorée. Cette partie était enfouie dans le sable, et les dommages qu'elle a subis semblaient évidemment provenir du fait que le sable autour d'elle avait été trop saturé d'eau, et qu'ensuite elle avait été affectée par la chaleur extrême du soleil"…

 

https://www.britishmuseum.org/collection/object/Y_EA96

 


Éventail à plumes d'autruche


Éventail - bois, ivoire, plumes d'autruche (modernes) - Nouvel Empire - provenant de Thèbes
 British Museum - n° EA20767 (par acquisition par Sir Ernest Wallis Budge en 1888)
photo du musée © The Trustees of the British Museum


Le manche de l'éventail, en bois brut, est surmonté d'une plaque en ivoire ornée d'une représentation sculptée du visage d'Hathor, avec des oreilles de vache. La partie supérieure est percée de trous destinés à recevoir les plumes d'autruche (modernes) qui y sont fichées.

Cet éventail, daté du Nouvel Empire et restauré, provient de Thèbes  où il a été acquis, en 1888, par Sir Ernest Wallis Budge.

Il est entré dans les collections du British Museum sous le numéro EA 20767

SOURCES : Notice et informations du British Museum

 

Le petit + d'Ea - Egyptophile 

Cet éventail, de type "behet", n'était pas qu'un accessoire luxueux et élégant… Il était aussi, et surtout, très utile pour apporter de la fraîcheur sous ces températures caniculaires si fréquentes en Egypte. Il n'est pas sans rappeler l'un des huit trouvés dans la tombe de Toutankhamon (Carter 272a - JE 61999). Zahi Hawass ("Toutankhamon, trésors du pharaon d'or", IMG Melcher Media, 2018) apporte cette intéressante analyse sur les éventails : "Comme ils faisaient de l'ombre et donnaient de l'air dans le climat chaud de l'Egypte ils étaient associés au souffle de vie"…

 

https://www.britishmuseum.org/collection/object/Y_EA20767

 


Statue en calcaire du fonctionnaire 

Nedjem représenté assis


Statue du fonctionnaire Nedjem représenté assis - calcaire - provenant probablement de Thèbes
 British Museum - EA 840 (par acquisition en 1839 auprès de Giovanni Anastasi)
photo du musée © The Trustees of the British Museum


Il porte une double perruque descendant jusqu'aux épaules, avec un revers de boucles plus serrées sous les oreilles. De la peinture noire a été appliquée sur la perruque, les yeux et les sourcils, alors que sa peau est peinte en rouge-brun. Ses sourcils sont fins, modelés en relief, et descendent abruptement jusqu'à la tempe. Ses yeux sont en amande avec une ligne de fard allongée aux coins extérieurs. Son nez est fin et pointu et sa bouche est petite avec des lèvres épaisses et pincées. Son visage est particulièrement rond et charnu au niveau de la bouche et de la mâchoire. Le haut de son corps est nu et ses deux mains reposent sur ses genoux. Dans sa main gauche, il tient un morceau de tissu plié. Il porte un long pagne ceinturé à la taille, avec une boucle de tissu nouée sur le côté droit de son torse. De la peinture blanche a été utilisée pour son vêtement sur lequel est inscrite, au centre, une seule colonne de texte. Des traces de peinture rouge sont visibles dans les bordures ainsi qu'une couleur sombre à l'intérieur de certains signes hiéroglyphiques. Les deux côtés du siège sont inscrits et exécutés avec une grande qualité, avec sept colonnes sur le côté droit et cinq colonnes sur le côté gauche. Là encore, ceux-ci portent des traces de peinture rouge utilisée dans les bordures et une couleur jaune dans certains signes hiéroglyphiques. A l'arrière, le siège à dossier haut a un sommet rond qui arrive en-dessous de la tête de Nedjem et ne porte aucune inscription.

Les pieds et la base de la statue sont aujourd'hui perdus. Il y a plusieurs gros éclats sur les bords et les coins du siège. L’inscription sur le vêtement est endommagée au niveau des genoux, masquant une partie du texte. Sur le côté gauche, la première colonne a été délibérément martelée, et sur le côté droit, la première et la dernière colonne ont également été délibérément supprimées.

Cette statue est haute de 79 cm, large de 24 cm et profonde de 36 cm. Datée du milieu de la XVIIIe dynastie, elle porte les noms de Nedjem, Amon-Rê, Anubis, Hathor. 

Le commentaire du conservateur du musée précise : "Cette statue illustre une pratique plus large au cours de la période amarnienne, selon laquelle des monuments portant le nom ou l'image du dieu Amon étaient délibérément dégradés dans le cadre de l'abandon du panthéon traditionnel des dieux pour le seul culte d'Aton. Le nom et les titres d'Amon dans ce texte ont été provisoirement restaurés à l'époque moderne (Hall 1914), bien qu'il soit à noter que l'effacement de cette inscription a laissé intacts les noms d'autres dieux tels que Hathor et Mout. Sur la base des prières originales adressées à Amon et de la référence intacte à Mout, le monument est décrit comme étant probablement d'origine thébaine. Le cartouche intact de Thoutmosis Ier signifie également que la statue de Nedjem peut être datée avec certitude de son règne".

Acquise en 1839 par le British Museum auprès de Giovanni Anastasi, elle a été enregistrée dans les collections sous le numéro EA 840.

SOURCES : Notice et informations du British Museum

 

Le petit + d'Ea - Egyptophile 

Giovanni Anastasi, fils d'un marchand grec installé à Alexandrie., devint, selon le "Who Was Who in Egyptology" : "l'un des marchands les plus importants d'Egypte, faisant fonction de consul général suédo-norvégien en Egypte, 1828-57 ; en plus de ses activités commerciales, il exerçait un important commerce d'antiquités, employant des agents pour acheter aux habitants de Saqqara et de Thèbes ; il a vendu une grande collection de 5600 pièces au Gouvernement Hollandais en 1828 pour 230 000 francs ; une autre a été vendue à Londres au British Museum en 1839, et une troisième (1129 lots) a été mise aux enchères à Paris, du 23 au 27 juin 1857".

 

https://www.britishmuseum.org/collection/object/Y_EA840


Partie supérieure d'une statue 

de la reine Ahmès-Merytamon


Partie supérieure d'une statue de la reine Ahmès-Merytamon - calcaire - début de la XVIIIe dynastie  
découverte en mars 1827 par G. Belzoni dans le temple d'Amon à Karnak
British Museum - EA 93 (par acquisition auprès de Henry Salt en 1823)
photo du musée © The Trustees of the British Museum


Cette partie supérieure d'une statue assise de la reine Ahmès-Merytamon portant la perruque hathorique est réalisée en pierre calcaire. Datée du début de la XVIIIe dynastie, elle est haute de 113 cm et provient du temple d'Amon à Karnak. Acquise en 1823 par le British Museum auprès de Henry Salt, elle a été enregistrée dans les collections sous le numéro EA 93.

Voici la présentation qu'en fait Nigel Strudwick ("Masterpieces of Ancient Egypt", London 2006) : "Ce grand buste montre une figure féminine portant ce qu'on appelle la "perruque hathorique " avec de larges retombées de chaque côté du visage, bouclées aux extrémités, et une très large retombée dans le dos. Ce type de perruque porte le nom de la déesse Hathor en raison de sa similitude avec sa coiffure. Sur le front du personnage se trouve un uraeus dont la tête est cassée. Son cou est orné d'un collier large composé de cinq rangs de perles. Les traits de la statue ont perdu de leur netteté en raison de l'altération de la pierre.

Cet artefact a été daté de la XVIIIe ou XIXe dynastie. Les preuves stylistiques, notamment le type de perruque, suggèrent fortement qu'elle a été sculptée sous les règnes d'Hatshepsout ou de Thoutmosis III (vers 1479 - 1425 av. J.-C.). La statue a été étudiée, dans les années 1970, par Roland Tefnin, qui est arrivé à la conclusion provisoire qu'elle pourrait représenter la reine Hatshepsout, mais qu'il fallait rechercher la partie inférieure de la statue pour confirmation. Le buste a été découvert par Belzoni alors qu'il travaillait à Karnak en 1817, dans la zone aujourd'hui appelée huitième pylône, sur l'axe sud du temple. Il mentionne qu'il l'a trouvé "coupé à la taille", qu'il a enlevé la partie supérieure et qu'il avait l'intention de revenir pour chercher la partie inférieure. Parmi les objets encore présents sur place se trouve la partie inférieure de la statue d'une reine assise qui correspond étroitement à la description de Belzoni et qui s'est avérée rejoindre le buste de Londres. Elle a été trouvée près d'une statue d'Amenhotep Ier (vers 1525 - 1504 av. J.-C.).

La statue (complète) montre une femme vêtue d'une longue robe conventionnelle, les mains posées à plat sur les genoux. Les inscriptions sur la base sont endommagées mais semblent nommer deux reines. A gauche figure presque certainement le nom d'Ahmès-Merytamon, épouse et sœur d'Amenhotep Ier, et à droite peut-être celui de sa sœur Satamon, également épouse et sœur d'Amenhotep Ier. Il semblerait donc que la statue, placée à côté de celle du roi, ait pu représenter deux de ses principales épouses.

Tefnin a suggéré d'aplanir le différend entre le style thoutmoside de la statue et son attribution à une reine antérieure en interprétant l'expression de Belzoni "était divisée à la taille" comme signifiant que la statue était en réalité composée de deux moitiés. Puisque la statue d'Amenhotep Ier placée à côté a été réemployée par Thoutmosis III, peut-être que la partie supérieure de la statue endommagée des reines a également été remplacée par ce roi, en adoptant le style en vigueur lors de son accession au trône, dans les années 1450 av. J.-C.."

SOURCES : Notice et informations du British Museum

 

Le petit + d'Ea - Egyptophile 

Dans "Voyages en Egypte et en Nubie" (p.136), Giambattista Belzoni relate ainsi la découverte de cette statue, en mars 1817 : "Les travaux que j'avais fait commencer à Karnak faisaient des progrès. Une des figures colossales assises devant les secondes propylées, au-delà de l'avenue des sphinx qui conduit au grand temple, était déjà en partie déblayée et mise à découvert. Elle est d'une pierre calcaire très dure ; je mesurais vingt-neuf pieds depuis la tête jusqu'au bas du siège, au pied duquel je trouvai une figure de femme assise, haute de sept pieds, et représentant peut-être Isis. La coiffure de cette statue différait par son volume prodigieux, de celle qu'on remarque aux autres statues d'Égypte, et le style de la sculpture indiquait une époque très reculée. Comme le buste ne tenait point au tronc et au siège, je le fis ôter, en attendant que l'arrivée de mon bateau avec les cordes et les leviers me mît à même d'enlever aussi le reste de la statue…" Cette dernière opération ne sera, visiblement, pas réalisée…

 

https://www.britishmuseum.org/collection/object/Y_EA93

 


Buste d'une statue monumentale 

en calcaire d'Amenhotep III 

coiffé du némès


Buste d'une statue monumentale d'Amenhotep III coiffé du némès - calcaire - XVIIIe dynastie
 provenant de son temple de la rive ouest de Thèbes - British Museum - EA 3 (par acquisition, en 1823 auprès de Henry Salt)
photo du musée © The Trustees of the British Museum


Ce buste (tête et partie supérieure du torse) d'une statue monumentale en calcaire d'Amenhotep III coiffé du némès a une hauteur de 152,30 cm. Il est daté de la XVIIIe dynastie et provient de son temple funéraire situé sur la rive ouest de Thèbes. 

Le British Museum en a fait l'acquisition, en 1823 auprès de Henry Salt, et l'a enregistré dans ses collections sous le numéro EA 3.

Voici la présentation qu'en fait Nigel Strudwick ("Masterpieces of Ancient Egypt", London 2006) : "Ce buste non inscrit d'un roi portant le némès a toujours été identifié comme représentant Amenhotep III, de par son style et par le fait qu'il a été retrouvé sur le secteur de son temple par Belzoni. Ce n’est probablement pas l’une des dernières productions du règne. Le buste a été récemment identifié comme l'une des parties supérieures d'une paire de statues d'Amenhotep III et de la reine Tiyi, dont la partie inférieure a été réérigée dans le temple funéraire de Merenptah. Merenptah a réutilisé de nombreux blocs et statues du temple d'Amenhotep III, qui devait être en ruine un siècle et demi après la mort de son fondateur".

SOURCES : Notice et informations du British Museum

 

Le petit + d'Ea - Egyptophile :

Fils de Moutemouia et de Thoutmosis IV, Amenhotep III (Aménophis III), neuvième souverain de la XVIIIe dynastie, monta sur le trône alors qu'il était encore adolescent. "Nebmaâtré" fut à la tête du Double Pays de 1391 av. J.-C. à 1353, année à laquelle il mourut. Il fut alors inhumé dans la KV 22, dans la Vallée de l'Ouest. 

Durant son règne, l'Egypte fut riche, puissante, prospère et les arts florissants. Pharaon bâtisseur, ses constructions, notamment aux temples de Soleb, de Louqsor et de Karnak sont importantes. Sur la rive ouest de Thèbes, il fit élever son temple de millions d'années, l'Amenophium : "entièrement revêtu d'or, son pavement est orné d'argent, toutes ses portes sont en électrum, construit très large, et très grand et parfait à jamais". Non loin de là, à Malqatta , il fit construire une luxueuse cité palatiale, agrémentée d'un grand lac, le Birket Habou…

Ses nombreuses statues, des colossales aux plus petites, sont réalisées dans les matériaux les plus variés : calcaire, quartzite, granodiorite, granit, ou bien encore calcite, stéatite, …

 

https://www.britishmuseum.org/collection/object/Y_EA3

 


Fragment d'une peinture polychrome 

de la tombe de Kynebou


Fragment d'une peinture funéraire polychrome représentant Amenhotep I - plâtre peint - XXe dynastie (règne de Ramsès VIII)
provenant de la tombe de Kynebou (TT 113) à el-Khokha (Cheikh Abd el-Gourna - Thèbes)
British Museum - EA 37993 (par acquisition auprès de Robert James Hay en 1868)
photo du musée © The Trustees of the British Museum

Ce fragment rectangulaire d'une peinture funéraire polychrome représentant Amenhotep I debout parmi des feuillages provient de la tombe de Kynebou à Cheikh Abd el-Gourna (Thèbes).

Ce plâtre a une hauteur de 43,50 centimètres, une largeur de 21,60 cm et une profondeur de 4,40 cm. Il est daté de la XXe dynastie, du règne de Ramsès VIII.

Le British Museum mentionne ces précisions du Porter & Moss (1- partie 1) relatives à la tombe de Kynebou : "Cette tombe est aujourd'hui en grande partie détruite" mais également que "ce registre est représenté intact dans un dessin de Robert Hay".

Ce fragment a été acheté à Robert James Hay en 1868. Il est entré dans les collections du British Museum sous le numéro EA 37993.

SOURCES : Notice et informations du British Museum

 

Le petit + d'Ea - Egyptophile :

La tombe thébaine de Kynebou - TT 113 - est située dans le secteur d'el-Khokha. Son propriétaire a exercé les fonctions de prêtre ouab des secrets du domaine d'Amon sous le règne de Ramsès VIII.

Ce sont trois fragments provenant de sa tombe que le British Museum a acquis, en 1868, auprès de Robert James Hay. Ils représentent : Osiris, debout, tenant la crosse et le fléau, avec devant lui une fleur de lotus sur laquelle se trouvent les quatre fils d'Horus (EA37995) ; la reine Ahmès Nefertari sous un dais de feuillages (EA37994) ; et celui-ci, Amenhotep Ier en tenue d'apparat, avec la crosse dans une main et une tige de lotus dans l'autre (EA 37993).

La représentation de la reine divinisée est bien le témoignage qu'elle était toujours vénérée aux côtés d'Amenhotep I, quatre siècles après leur décès.

 

https://www.britishmuseum.org/collection/object/Y_EA37993

 


Palette de scribe


Palette de scribe portant le cartouche d'Amenhotep III et le nom de Pamerihu - bois - XVIIIe dynastie
provenant peut-être de sa tombe à Saqqara - British Museum - EA 5513
(par acquisition lors de la vente de la collection d'Edward James Andrews chez Christie's, en 1848)
photo du musée © The Trustees of the British Museum


Cette palette de scribe, en bois, et de forme rectangulaire, porte le cartouche d'Amenhotep III en haut, ainsi que le nom de Pamerihu inscrit dans l'encoche. L'inscription mentionne le titre de "scribe".

Longue de 30,50 cm et large de 4,50 cm, elle est datée de la XVIIIe dynastie.

Proposée à la vente par Edward James Andrews, en 1848 chez Christie's, elle a été achetée par le British Museum et enregistrée sous le numéro EA 5513.

Le vendeur était un dessinateur britannique qui avait notamment réalisé, en 1837-1838, les plans et les coupes des pyramides pour Howard Vyse et J.S. Perring. Lors de la vente de sa collection, le musée s'est également porté acquéreur de deux autres artefacts, du même propriétaire, dont la tombe devait se trouver à Saqqara :  un oushebti en calcaire peint (EA 8703) et un cercueil anthropoïde miniature en calcaire (EA 35029).

SOURCES : Notice et informations du British Museum

 

Le petit + d'Ea - Egyptophile :

Si les palettes des scribes sont pourvues de deux "godets", l'un pour le rouge et l'autre pour le noir, celles des peintres en ont un nombre variant le plus souvent entre six et neuf.

Sous les cupules, au centre et sur environ les 2/3 de la longueur, une encoche rectangulaire, peu large et évidée est destinée au rangement des calames. Ce sont de fins roseaux ou joncs, dont une extrémité est taillée en biais et effilée afin d'absorber l'encre. "Pour écrire, le scribe mâchait le bout du roseau pour en faire un pinceau, le trempait dans l'eau et frottait le pain d'encre. L’encre noire était utilisée pour écrire le texte et l’encre rouge pour les titres ou les corrections" précise l'Université de Memphis dans sa notice de présentation de l'une de ses palettes.

 

https://www.britishmuseum.org/collection/object/Y_EA5513

 


Bracelet de perles avec barrettes de séparation 


Bracelet de perles avec barrettes de séparation - électrum, argent, or, cornaline, améthyste, lapis-lazuli, turquoise, feldspath
XIIe dynastie (vers 1900 - 1800 av. J.-C.) - provenance probable : Thèbes
British Museum - EA 3082 (par acquisition à la vente Salt de 1835 - lot 640)
photo du musée © The Trustees of the British Museum


Ce bracelet est composé de six rangs de perles de pierre enfilées et séparés par cinq "barrettes" intercalaires en métal. Elles sont constituées de deux moitiés, chacune d'elle étant décorée de trois boutons horizontaux et six verticaux, représentant plusieurs perles. Quatre barrettes sont en électrum ; celle, qui comporte sept séries est en argent doré, et elle est probablement moderne. Les perles sont sphériques,…

Ce bracelet, est long de 26 cm, large de 4,5 cm et la hauteur au niveau des barrettes est de 4,50 cm. Il est réalisé en électrum, en argent, or et cornaline, améthyste, lapis-lazuli, turquoise, feldspath.

Daté de la XIIe dynastie (vers 1900 - 1800 av. J.-C.), il proviendrait de Thèbes (Haute-Égypte).

Le commentaire du conservateur du British Museum précise que : "Des perles étroites en "forme de cigare" et des barrettes de ce type se trouvent dans les bijoux datant du Nouvel Empire et du Moyen Empire, mais que le quartz vernissé est relativement rare après la XIIe dynastie".

Acquis par le British Museum, lors de la vente Salt de 1835 (lot 640), il est entré dans ses collections sous le numéro EA 3082.

SOURCES : Notice et informations du British Museum

 

Le petit + d'Ea - Egyptophile :

Les couleurs des perles semi-précieuses qui composent ce magnifique bracelet sont rehaussées par les barrettes d'or et d'électrum, un alliage naturel d'or et d'argent.

Dans le catalogue de l'exposition "L'or des pharaons - 2500 ans d'orfèvrerie dans l'Egypte Ancienne", Christiane Ziegler livre cette merveilleuse analyse sur le travail des joailliers d'alors : "Avec un goût et une virtuosité incomparables, ils savaient faire chanter les couleurs éclatantes de leurs pierres favorites : le rouge chaud de la cornaline, le bleu-vert de la turquoise et l'azur profond du lapis-lazuli. Les deux premières abondaient en Egypte. La cornaline 'héréset', qui possédait les vertus vivifiantes du sang était ramassée sans beaucoup d'efforts dans les déserts orientaux. Dans certains textes, elle était synonyme de 'colère' et son aspect redoutable repoussait l'agresseur. La turquoise 'méfékat' était extraite du Sinaï où les pharaons lançaient des expéditions minières. Sa couleur lumineuse, évoquant la croissance des jeunes pousses au printemps, était synonyme de vitalité et de joie. Sa présence dans l'équipement funéraire conférait sans doute au mort la joie de la renaissance"… Quant au lapis-lazuli ('khesebedj') nous explique-t-elle : "il constituait dans les mythes anciens la barbe et la chevelure des dieux et possédait des vertus comparables à celles de la turquoise"…

 

https://www.britishmuseum.org/collection/object/Y_EA3082

 


Portrait du "Fayoum" d'un jeune homme nu 

aux cheveux bouclés


Portrait de momie représentant un jeune homme nu aux cheveux bouclés - tilleul, cire, œuf, huile - Période romaine - vers  80 - 120 ap. J.-C.
découvert par Sir William Matthew Flinders Petrie à Hawara (Fayoum)
British Museum - EA74711 (par don en 1994 de la National Gallery - NG 12688- qui l'avait acheté auprès du découvreur en 1888)
photo du musée © The Trustees of the British Museum


Ce portrait de momie d'un jeune homme nu aux cheveux bouclés, est peint à l'encaustique et à la détrempe sur un panneau de tilleul.

Il est haut de 35,80 cm, large de 20,75 cm et épais de 0,15 cm.

Daté de la période romaine - vers  80 - 120 ap. J.-C., il a été découvert par Sir William Matthew Flinders Petrie à Hawara, dans le Fayoum.

En 1888, il a été acheté auprès du découvreur par la National Gallery  (NG 12688), qui en a fait don au British Museum en 1994. Il a été enregistré dans ses collections sous le numéro EA 74711.

SOURCES : Notice et informations du British Museum

 

Le petit + d'Ea - Egyptophile :

Ce sont plus de 1000 portraits qui seront découverts par William Matthew Flinders Petrie, dès 1888, dans le Fayoum, à Hawara, dans l'immense nécropole de l'élite d'Arsinoé. 

Ces "portraits du Fayoum" étaient peints du vivant du modèle, puis après le décès, lors de la momification, placés sur le visage du défunt (ou parfois déposés tout à côté). Ils ne sont jamais signés, ainsi les artistes demeurent-ils anonymes et l'on sait, par des sources littéraires, "que beaucoup de peintres étaient itinérants"…

"Le fait que la plupart des portraits nous soient montrés détachés de la momie et/ou du sarcophage auxquels ils appartenaient ne contribue pas peu à l'automatisme qui nous les fait considérer comme des tableaux à part entière. Ainsi libérés de cette sorte de carcan ou d'étrange cadre, ils n'en ont l'air que plus "modernes" et c'est vrai surtout pour les portraits peints sur bois, qu'ils soient intacts ou fragmentaires" ("L'apostrophe muette - Essai sur les portraits du Fayoum", Jean-Christophe Bailly).

 

https://www.britishmuseum.org/collection/object/Y_EA74711

 

 

Bracelet jonc plat à décor ajouré incrusté de figures d'animaux 

et d'amulettes alternées or et argent


Bracelet jonc plat à décor ajouré incrusté de figures d'animaux et d'amulettes diverses alternées - or, argent
Moyen Empire - vers 2055 - 1650 av. J.-C.
British Museum - EA 24787 (par acquisition de Sir Ernest A T Wallis Budge en Egypte)
photo du musée © The Trustees of the British Museum


Ce bracelet jonc plat ajouré est incrusté de figures d'animaux et de diverses amulettes alternées en or et en argent. La bande d'or, plate et presque circulaire, se rétrécit en un point à chaque extrémité et se chevauche sur environ 4,7 cm sur la circonférence. Les deux bandes sont reliées assez maladroitement : un côté est replié sur l'autre au point supérieur. Au point inférieur, la jonction n'a pas été totalement réussie et un côté de la bande a été coupée et une pièce d'or ajoutée. Les deux extrémités sont martelées plus finement que la partie principale de l'objet.

Entre ces deux bandes sont soudés de petits animaux et des amulettes, dont la taille va en augmentant des extrémités vers le centre. En commençant par le point situé au niveau du chevauchement inférieur, ils apparaissent dans l'ordre suivant : un serpent en argent saisissant une tortue en argent par le cou, un œil-oudjat en or, deux amulettes à deux doigts en argent avec une amulette Bat en or entre les deux, un oudjat en or, une ankh en argent, une autre Bat en or, un oudjat en argent, un lièvre courant en or et un lièvre en argent, deux ankhs en or et deux babouins assis en argent alternativement, trois piliers djed en or, le dernier avec seulement deux bras, avec deux faucons en argent entre eux, un lièvre en argent et un lièvre en or, un oudjat en argent, un djed en or à deux bras, une ankh en argent, un pion en or, un pion en argent et un serpent sans tête en argent.

Les yeux oudjat étaient fabriqués en deux parties, supérieure et inférieure. La première était probablement moulée et le bas était ajouté ensuite ; il y a un bouton ou disque central pour le globe oculaire. Les lièvres ont probablement été moulés aussi et les oreilles ajoutées séparément. Les autres éléments ont été coulés et soudés. 

Ce bracelet, d'un diamètre extérieur  de 8,20 cm et d'un diamètre intérieur de 6,30 cm, a une largeur maximale de 0,8 cm. Il est daté du Moyen Empire, vers 2055 - 1650 av. J.-C..

Le commentaire du conservateur du British Museum précise : "Le style des amulettes Bat et oudjat suggère une datation du Moyen Empire, tout comme cette suite d'animaux et d'amulettes en forme de frise qui est similaire à celles figurant sur des ivoires magiques de la même période.

Cet ornement était presque certainement destiné à être un bracelet … La seule autre possibilité est qu'il pourrait s'agir du bord d'un vase ou qu'il provienne d'un meuble ; la difficulté résiderait alors dans la prise en compte du chevauchement…"

Ce bracelet a été acquis, en 1891 en Egypte, par Sir Ernest A T Wallis Budge, pour le British Museum. Il a été enregistré dans les collections sous le numéro EA 24787.

SOURCES : Notice et informations du British Museum

 

Le petit + d'Ea - Egyptophile :

Ernest Alfred Thompson Wallis Budge est né le 27 juillet 1857 à Bodmin (Cornouailles). Très tôt il s'intéresse à l'histoire de l'Orient et de l'Egypte. Il apprend lui-même l'hébreu et le syriaque et copie des inscriptions cunéiformes au British Museum qu'il visite souvent. Il étudie les langues sémitiques au Christ's College de Cambridge à partir d'octobre 1878, puis devient professeur d'hébreu à Tyrwhitt. 

Il rejoint le British Museum en tant qu'assistant en 1883. Dès 1886, il se rend en Égypte avec, pour mission, de rapporter des antiquités pour le musée. Il devient conservateur des antiquités égyptiennes et assyriennes en 1894 et y restera jusqu'en 1924. Il a fouillé de nombreux sites à Assouan, au Gebel Barkal, à Méroé, ou encore à Ninive en Irak et publié un nombre impressionnant d'ouvrages. Membre de la Société des Antiquaires, il a été nommé Chevalier en 1920. Il est mort à Londres, le 23 novembre 1934. 

 

https://www.britishmuseum.org/collection/object/Y_EA24787

 


Coffre de toilette et ses accessoires 

provenant de la tombe de Ani


Coffre de toilette et ses accessoires - bois, potterie, calcite, pierre ponce, ivoire, bronze, cuir, fibres, roseau
Nouvel Empire - provenant de la tombe de Ani et Tutu à Thèbes (localisation perdue)
British Museum - EA 24708 (par acquisition en 1893 auprès de R J Moss & Co (Moss of Alexandria)
photo du musée © The Trustees of the British Museum


Ce coffre de toilette en bois muni d'un couvercle, contient un récipient en poterie, deux vases en calcite, une pierre ponce, un peigne en ivoire, une coupelle à maquillage peu profonde en bronze, une paire de sandales en cuir, trois couvercles de pots en fibre végétale, un tube à kohol double, en roseau, avec bâtonnet pour l'appliquer ainsi qu'une épingle en ivoire.

La boîte est constituée de quatre pieds de section carrée ; de la colle et des tenons ont été utilisés pour maintenir les pièces de bois ensemble. Cependant, le panneau avant n'était pas sécurisé et aurait donc pu être retiré pour permettre au contenu d'être visible.

À l’intérieur, des morceaux de bois ont été utilisés pour créer des divisions internes. Trois compartiments plus petits (à l'arrière) contenaient chacun un récipient, tandis que le compartiment avant (s'étendant sur toute la largeur de la boîte) contenait les autres objets.

Des boutons en bois fixés sur le devant de la boîte et sur le dessus du couvercle devaient permettre de fermer la boîte.

D'une hauteur de 35,50 cm et d'une largeur de 34,30 cm, il date du Nouvel Empire et provient de la tombe de Ani à Thèbes. 

Il a été acquis en 1893 auprès de R J Moss & Co (Moss of Alexandria), un britannique actif dans le commerce du coton et du charbon, qui avait étendu ses activités aux antiquités, achetant plusieurs collections importantes au cours des années 1890 pour le British Museum et agissant en tant qu'agent pour Ernest A. Wallis Budge. 

Il a été enregistré dans les collections du musée sous le numéro EA 24708.

SOURCES : Notice et informations du British Museum

 

Le petit + d'Ea - Egyptophile :

Le Porter & Moss précise que, au Nouvel Empire, Ani occupait les fonctions de "Scribe des offrandes divines pour les Dieux de Thèbes" et que son épouse s'appelait Tutu. 

La localisation de leur tombe thébaine est malheureusement perdue aujourd'hui. De nombreux artefacts en provenant ont été acquis, principalement entre 1888 et 1893, par le British Museum. Le plus célèbre est le "Papyrus d'Ani" (acheté en 1888) qui, avant son découpage, mesurait environ 23 m (39 cm de hauteur). "Ses rares vignettes, hymnes et chapitres, lui confèrent une importance unique pour l'étude du Livre des Morts, et il occupe une très haute place parmi les papyrus funéraires écrits entre 1500 et 1350 av. J.-C.)"… 

 

https://www.britishmuseum.org/collection/object/Y_EA24708


 

Cuiller à fard en forme d'ankh 

et avec une représentation de Bès


Cuiller à fard en forme d'ankh et avec une représentation de Bès - bois - datation non précisée - provenant de Thèbes
British Museum - numéro EA 5954 (par acquisition lors de la vente Salt de 1835)
photo du musée © The Trustees of the British Museum


Cette cuiller à fard est en bois. Le cuilleron et la poignée ont la forme de la moitié supérieure d'un signe-ankh. Le bord est incrusté de triangles bleu égyptien (?), pour créer un motif floral.

Le manche a la forme d'une représentation ajourée (open-work) du dieu Bès, accroupi et flanqué de plants de papyrus. Deux canards sont représentés au-dessus de la barre transversale de l'ankh.

Longue de 18,70 cm, large de 6,70 cm, et épaisse de 1 cm, son poids est de 38 gr. Elle provient de Thèbes, sa datation n'est pas précisée.

Acquise par le British Museum, lors de la vente Salt de 1835, elle est entrée dans les collections sous le numéro EA5954.

SOURCES : Notice et informations du British Museum

 

Le petit + d'Ea - Egyptophile :

"Avec d'assez nombreuses variantes de détail, le dieu Bès, qui est le plus souvent représenté nu et de face, avec des mamelles pendantes, a l'aspect d'un gnome difforme aux jambes torses à demi fléchies laissant voir une longue queue animale dont il n'est pas toujours facile de dire si elle lui appartient en propre ou si c'est celle de la dépouille de félin qu'il porte parfois sur le dos ; proches à bien des égards de l'image d'un lion protecteur dressé sur ses pattes postérieures, connue, entre autres, par une statuette et par le décor d'un lit retrouvés dans la tombe de Toutânkhamon, il a un masque léonin plus ou moins grimaçant selon qu'il tire la langue ou non, des oreilles rondes, une barbe et une chevelure tenant de la crinière et, couronnant le tout, une coiffure de hautes plumes fichées dans un mortier…" Jean-Pierre Corteggiani ("L'Egypte ancienne et ses dieux - Dictionnaire illustré", Fayard, 2007)

 

https://www.britishmuseum.org/collection/object/Y_EA5954

 


Simulacres de pots à cosmétiques


Simulacres de pots à cosmétiques au nom de Ramsès II - bois doré - provenant de sa tombe de la Vallée des Rois (KV 7)
British Museum - EA 35275 (à gauche) - EA 35274 à droite (EA 35273 presque identique mais non présent sur la photo)
par acquisition, en 1868, auprès de Robert James Hay - photo du musée © The Trustees of the British Museum


Ces simulacres de pots à cosmétiques, en bois doré, portent le cartouche de Ramsès II.

Ils sont datés de son règne, de la XIXe dynastie, et proviennent de sa tombe de la Vallée des Rois.

Si cette photo n'en illustre que deux, ils sont en fait au nombre de trois : petit vase globulaire - hauteur 9 cm - EA 35275 (à gauche), et deux autres quasi-identiques, globulaires aussi mais pourvus d'un col - hauteur 11,5 cm - EA 35274 à droite (EA 35273 presque identique mais non illustré ici).

Ils ont été acquis par le British Museum, en 1868, auprès de Robert James Hay (1799 - 1863), un collectionneur, peintre et dessinateur britannique.

SOURCES : Notice et informations du British Museum

 

Le petit + d'Ea - Egyptophile :

Dans son passionnant article traitant "De la dispersion au récolement des vestiges de l’équipement d’éternité́ de Ramsès II" (publié dans le Memnonia XXIV - 2013), Christian Leblanc présente ainsi cet ensemble de "Trois petits simulacres de récipients avec cartouches au nom de Ramsès II" en bois doré.

"Deux petits vases globulaires à col légèrement évasé : le premier porte sur le bouchon le cartouche de (Ra-ms.s Mrj Imn) et sur la panse le mot wADw (fard ou collyre vert, à base de malachite). Le second, est inscrit au nom de (Wsr- MAat-Ra Stp-n-Ra) sur le bouchon, et on y lit sur la panse le mot msdm.t (galène ou fard noir). Enfin le troisième épouse la forme d’un petit pot globulaire, sur la panse duquel on lit : Wsir-nswt (Wsr-MAat-Ra Stp-n-Ra). Ces cosmétiques étaient habituellement utilisés pour le Rituel de l’ouverture de la bouche.

Provenance : probablement tombe de Ramsès II. Lieu de conservation : Londres. British Museum. Inv. n° EA n° 35273 = simulacre vase de fard vert. Inv. n° EA n° 35274 = simulacre de vase de fard noir. Inv. n° EA n° 35275 = simulacre de pot d’onguent".

 

https://www.britishmuseum.org/collection/object/Y_EA35275

https://www.britishmuseum.org/collection/object/Y_EA35274

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